Carte de France

Carte du royaume francs au début du règne des capétiens

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Carte de France en 1030 lors du règne de la dynastie Capétienne



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Le pouvoir royal

Le règne des premiers Capétiens est marqué par la faiblesse du pouvoir royal face aux grands seigneurs à la tête de principautés. Le premier capétien, Hugues Capet n'intervient jamais au sud du royaume. Son autorité est limitée au domaine royal, les biens matériels et les vassaux directs sur lesquels il exerce un pouvoir direct. Les premiers Capétiens ne possèdent qu'un domaine peu étendu, réduit pour l'essentiel à une zone entre Beauvais et Orléans, vestige du duché de France de Robert le Fort. Par une politique habile de la plupart d'entre eux, ils assureront la croissance du domaine royal notamment par le fait qu'ils parviendront à rendre héréditaire leur lignage en faisant élire et sacrer leurs fils de leur vivant.



Robert II de France 972-1031

Fils d'Hugues Capet et de son épouse Adélaïde d'Aquitaine, Robert II de France, surnommé « Robert le Pieux » est né à Orléans vers 972 et est mort au château de Melun le 20 juillet 1031. Il est le deuxième roi franc de la dynastie capétienne. Il règne de 996 à 1031. Associé dès 987 à la royauté, il assiste son père sur les questions militaires (avec le siège par deux fois, en 988 et 991 de Laon). Sa solide instruction, assurée par Gerbert d'Aurillac à Reims, lui permet de s'occuper des questions religieuses dont il devient rapidement le garant. Poursuivant l'œuvre politique de son père, après 996, il parvient à maintenir l'alliance avec la Normandie et l'Anjou et à contenir les ambitions d'Eudes II de Blois.

La victoire la plus éclatante de Robert reste l'acquisition du duché de Bourgogne. Au prix d'une longue lutte débutée en avril 1003, il conquiert le duché de Bourgogne qui aurait dû lui revenir en héritage à la mort, sans descendance directe, de son oncle Henri Ier de Bourgogne, mais que ce dernier avait transmis à son beau-fils Otte-Guillaume.



Les principautés territoriales

Hugues Capet, comme ses prédécesseurs, se fait appeler « rex Francorum » (roi des Francs) et non pas « roi de France », ce qui signifie qu'il se sent plutôt le souverain d'un peuple, les Francs (les hommes libres), que d'un territoire. Depuis le milieu du IXe siècle, les comtés créés au temps des Carolingiens sont devenus progressivement indépendants devant la faiblesse du pouvoir royal. Les plus puissants d'entre eux sont localisés aux marges du royaume :

Le comté de Barcelone : a pris son indépendance depuis 985.

Le comté de Flandre : situé à l'extrême nord du royaume, il est dirigé par Arnoul II le Jeune puis Baudouin IV Belle-Barbe. La famille comtale, traditionnellement proche du pouvoir carolingien, a soutenu la candidature de Charles de Lorraine en 987.

Le duché de Normandie : situé à l'ouest de Paris, c'est un puissant duché géré efficacement par le duc Richard Ier qui y mène une politique de reconstruction religieuse. Le duc est un fervent opposant aux Carolingiens et l'allié des Robertiens. Il épouse Emma, sœur d'Hugues Capet (960), et reconnaît ce dernier comme son seigneur (968) puis son souverain.

Le comté d'Anjou : riche et puissant, le comte d'Anjou Foulques Nerra est un appui fidèle du roi capétien qu'il soutiendra durant tout le règne.

Les comtes de Blois, de Châteaudun, de Chartres et de Reims : Eudes Ier de Blois est l'ennemi personnel d'Hugues Capet. Hugues le Grand avait confié à la famille de Blois un château qui est devenu indépendant au cours du xe siècle. Son allié, Herbert IV de Vermandois, possède Troyes, Meaux, Provins et Vitry, et il est également un des grands ennemis du premier capétien.

La Bretagne : selon les historiens, soit bénéficie d'une large autonomie soit était complètement indépendant depuis 851 par l'attribution du titre de roi à Erispoë par Charles le Chauve après une défaite cuisante de ce dernier. Ce royaume disparaît près de 50 ans plus tard avec sa conquête par les Normands entre 913 et 917. Le duché est recréé par Alain Barbetorte qui reprend Nantes mais reste sous influence normande, les ducs de Bretagne rendant hommage aux ducs de Normandie. Sa situation à la fin du xe siècle est mal connue, faute de sources suffisantes, il semble toutefois que deux puissants seigneurs se partagent ce territoire, l'archevêque de Dol et le comte de Rennes. C'est l'époque d'une querelle dynastique qui fait suite à la mort de Drogon, fils du duc Alain Barbetorte, sans héritier (il était âgé de 4 ans). En 990, Conan Ier prend le titre de prince de Bretagne.

Le duché d'Aquitaine : c'est la plus vaste des principautés territoriales (un quart du royaume), mais c'est aussi un conglomérat fragile du comté de Poitiers, du duché d'Aquitaine, de l'Auvergne.... Par sa langue, ses coutumes, son climat, tout oppose l'Aquitaine au nord de la Francie. Le duc d'Aquitaine, Guillaume IV de Poitiers, se sent libre loin de Paris. Néanmoins, sa sœur Adélaïde est la reine des Francs.

Le duché de Bourgogne : il est tenu par le frère du roi, Henri le Grand à partir de 965, à la suite de la mort de son autre frère Otton. Il est l'allié d'Hugues. Ce duché reste tenu par un capétien pendant tout le Moyen Âge, et constitue sous Hugues Capet un soutien au roi.


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Carte de France en 1030 lors du règne des premiers rois capétiens
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  Carte du royaume des capétiens en 1030 Auteur: Zigeuner CC-by-sa-3.0 [source]


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